L’exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l’horloge biologique un signal « de jour » qui retarde l’endormissement et induit un retard de phase. Même des signaux lumineux extrêmement minimes ont un impact, via une suppression de la sécrétion de mélatonine.
De surcroît, à l’heure où l’activité intellectuelle et émotionnelle devrait diminuer, les réseaux, internet ou autres mails génèrent une excitation cognitive tout à fait préjudiciable au sommeil. Cette tension nuit au ralentissement nécessaire à l’instauration du sommeil et elle est relayée par “l’effet sentinelle” induit par les téléphones portables laissés allumés la nuit.
Place des écrans avant d’aller dormir
Vidéo réalisée par la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable
Se rappeler sans cesse l’importance du « couvre-feu digital »
Limiter l’exposition à la lumière des écrans le soir ne suffit pas ! Il faut aussi minimiser l’hyper-éveil ou le stress induit par la cyberconnexion le soir avant de s’endormir: mettre fin aux échanges avec le monde extérieur et bien préparer son « espace préservé » pour dormir… Ainsi, ne pas consulter sur internet des pages anxiogènes est une mesure de simple bon sens. En bref, on instaure un « couvre-feu digital » au profit d’activités relaxantes comme la lecture ou la musique… Et on met son téléphone en mode avion pour éviter tout réveil intempestif.
