Les personnes souffrant d’insomnie se plaignent de difficultés à s’endormir, à rester endormies, à se réveiller trop tôt ou à avoir un sommeil de mauvaise qualité qui ne permet pas de se reposer. Pour que ces symptômes soient considérés comme anormaux, une perturbation du sommeil doit entraîner un inconfort ou interférer avec le fonctionnement diurne.
De plus, ils doivent apparaître pendant au moins un mois, trois fois par semaine ou plus. Les critères de diagnostic ci-dessus pour l’insomnie signifient que la durée des symptômes, leur fréquence et la mesure dans laquelle ils affectent la vie quotidienne du patient sont des déterminants objectifs de la gravité de l’insomnie.
Pour diagnostiquer l’insomnie, il n’est pas nécessaire de mesurer la durée et la qualité du sommeil à l’aide de tests spécialisés. Le sentiment subjectif du patient que son sommeil est perturbé suffit.
Par exemple, dans la recherche sur les somnifères, la difficulté à s’endormir est le plus souvent définie comme une augmentation de la période d’endormissement, ou latence d’endormissement, dépassant 45 minutes. La difficulté à maintenir le sommeil est définie comme le temps total de tous les réveils du sommeil pendant la nuit, c’est-à-dire le temps d’éveil intervenu, supérieur à 30 minutes. Le temps de sommeil total inférieur à 6-6,5 heures est considéré comme trop court. Cependant, cette valeur ne s’applique pas aux personnes ayant de faibles besoins en sommeil (moins de 6 heures).